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 Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent

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Crimson First
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Farmace
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Farmace


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Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent Empty
MessageSujet: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeMer 18 Mai - 15:33


Le flottement était le monde ; la douleur était l’univers. Il n’y avait pas une seule partie de son corps qui ne le faisait pas si horriblement souffrir qu’il était totalement paralysé. Pour les parties qu’il ressentait encore.

Il avait quelques pensées conscientes noyées sous un flot de confusion ou le rêve et la fièvre se confondaient. Cette sensation de flottement étrange et hypnotique lui donnait l’impression qu’il dérivait. Tout était tellement calme…

- J’ai froid… parvint-il à dire à voix haute, ignorant si qui que ce soit dans cet univers l’entendrait un jour. J’ai froid…

***

- Monseigneur ! Les boucliers ne tiennent plus ! Ce sera bientôt notre tour à ce rythme !
- Je sais lire un relevé, et notre intégrité structurelle est assez importante pour nous faire supporter plus d’une de leurs salves. Nous tiendrons.
- Seigneur Talaran… Certains vaisseaux aliens… Ils… S’autoréparent. Le processus est lent, mais ils… Ils reviennent.

Pour la première fois, le Seigneur Inquisiteur quitta l’espace des yeux pour se tourner vers son second. Le regard qu’il lui lançait était plus glaçant que celui d’un ork, d’un tyranide, ou même d’un nécron. Le lieutenant Tinelmos avait été confronté à chacune de ces races et faisait partie des élus à y avoir survécu. Mais quiconque pensait avoir été immunisé à la peur retrouvait vite le sens des réalités face au regard de Talaran.
Pourtant, celui-ci avait la voix bien douce lorsqu’il répéta calmement :

- Je sais lire un relevé, Xiado.

Celui-ci ne répondit pas.

***

Les dégâts étaient catastrophiques. Les Arvus en flammes se précipitaient vers les docks de débarquement avec un désespoir visible dans la façon erratique qu’elles avaient de se déplacer. Elles auraient très bientôt rejoint les hangars ; rien ne garantissait qu’ils n’auraient pas explosé d’ici là.

- Corrige moi ça, allez bon sang, corrige moi cette trajectoire ! hurla Ryanor à son panneau de commande trop petit pour sa taille d’Astartes.

Il était celui qui avait subi le plus de tirs ennemis, pour la simple raison qu’il était en tête lorsque l’attaque avait eu lieu depuis le champ d’astéroïdes. Ambrosius avait la place du milieu avec sa propre navette, ce qui lui avait permis d’être relativement épargné. Tenaka était celui qui avait le plus d’ennemis sur ses arrières, mais ses manœuvres audacieuse (et ce qualificatif était un doux euphémisme pour désigner ce que Taros appelait « le pilotage le plus imprévisible qu’il avait jamais vu depuis qu’un Ork avait tenté de prendre les commandes d’un Helldrake lors d’un orage magnétique ! ») lui avaient permis de rester hors d’atteinte du coup mortel qu’il aurait dû recevoir depuis longtemps.

Ils n’étaient plus poursuivis à présent : les chasseurs les avaient rejoints et assuraient leur sécurité contre les aéronefs ennemis. Mais le mal était fait. Tous étaient susceptibles de disparaître en flammes avant d’arriver dans les hangars.

- Mon réacteur principal est mort, dit Ryanor. Je vais devoir utiliser ma poussée initiale pour manœuvrer.
- Je regrette que l’archimagos Byzantia ne soit pas là pour nous voir à l’œuvre. S’il ne se l’est pas fait retirer, son cœur s’arrêterait en voyant comment nous traitons ces coucous !
- Reste concentré et utilise les propulseurs destinés à corriger les trajectoires de biais pour t’orienter face aux ouvertures. Cela promet d’être serré, mon frère.
- Ambrosius, répondit Tenaka, le jour où tu cesseras de raisonner comme un parangon d’efficacité…
- On en parle plus tard… dit le concerné d’un ton sombre.

Face à eux, l’entrée du hangar n’était qu’à quelques centaines de mètre.

***

Luan Tsé était un membre du Virtuous Executioner depuis trois années seulement, et cela ne suffisait pas à faire de lui un vétéran ici. Il avait pourtant servi sur des dizaines de vaisseaux, assurant des tâches aussi ingrates qu’indispensables, telles que s’occuper des containers de chargement, faire du nettoyage de zones sujettes à hauts risques, assister des membres de l’Adeptus Mechanicus lorsque cela était requis… En plusieurs occasions, il s’était improvisé soldat lors d’abordages, un corps souple et une musculature puissante ayant assuré des capacités très utiles en pareilles circonstances.

Luan Tsé avait assisté à nombre de catastrophes, et il avait acquis un sang-froid dont il était fier car basé sur un nombre d’expériences qui feraient rêver nombre de simples citoyens impériaux victimes d’une routine n’ayant rien de rassurant ou d’agréable. Il était flegmatique et il en était fier.

Quand la première navette arriva, dire que son cœur manqua un battement fut un euphémisme.

***

Son manque de maîtrise du véhicule n’était pas dû à ses capacités, bien qu’il fût affaiblit à un niveau très sérieux. Les dégâts subis étaient à incriminer, ce qui ne changeait rien à l’affaire.

Quand Ryanor pénétra dans le Virtuous Executioner, son aile percuta une partie du bord supérieure de l’entrée des hangars, ce qui eut pour effet de le faire partir en vrille vers l’avant. Il percuta le mur gauche, ce qui le fit rebondir à toute vitesse vers le droit qu’il percuta également, assez violemment pour que le nez de l’appareil se retrouva face à l’entrée, avant de toucher le sol.

Comme un athlète qui fait un saut périlleux en arrière, la navette partit en une sorte de roulade arrière en « volant », percutant régulièrement le sol (ou le plafond), pour finir presque totalement démembrée, privée de ses ailes, puis glissant vers l’intérieur dans une pluie d’étincelles et un bruit de frottement métallique grinçant qui vrilla les tympans des hommes de quart présents dans le hangar.

Plusieurs navettes furent percutées à l’arrivée de l’Arvus en miettes, et des caisses de réserves de matériel, d’outil, et même de munitions pour l’infanterie spatiale furent proprement défoncées et projetées en tous sens. Divers serviteurs lobotomisés furent écrasés ou embrochés par des débris projetés à haute vélocité.

L’Arvus termina sa glissade mortelle en s’écrasant contre le mur du fond, s’y encastrant malgré la solidité de l’acier renforcé qui le composait.

Toute lumière émise par la navette avait disparu. Elle ne semblait même plus susceptible de prendre feu tant elle avait l’air pathétiquement privée de toute énergie, ou de toute vie comme aurait pu le dire un membre de l’Omnimessie. Seules des fumées grises aussitôt absorbées par les plafonniers d’urgence semblaient vouloir sortir, jusqu’à ce que la silhouette massive en armure présente dans l’habitacle ne commence doucement à bouger.

Un membre d’équipage se précipita dans sa direction, mais Ryanor hurla à travers son casque :

- Dégage ! Elle arrive !
- Qu’est-ce qui…

Il n’eut que le temps de tourner la tête en direction de l’entrée parsemée de débris lorsqu’il entendit l’autre navette arriver d’une façon très similaire à la première. La navette d’Ambrosius percuta violemment le flanc droit de celle de Ryanor, enfonçant son fuselage à l’intérieur.

- Où… Où est… Tenaka ? articula très péniblement Ryanor.
- Je suis sûr qu’il arrive ! cria Ambrosius en se jetant par l’écoutille de sortie de la navette en direction du plus proche couloir d’évacuation.

Il disait la vérité : la navette de Tenaka arriva presque aussi violemment, chevauchant celle d’Ambrosius, avant de lentement glisser vers le bas, tombant sur le côté droit.

Luan Tsé aida Ryanor qui était sérieusement blessé à s’extraire de l’habitacle de pilotage complètement détruit. Ses gestes étaient respectueux, révérencieux, presque délicats, mais ce fut avec une terrible inquiétude d’une sincérité confondante qu’il demanda :

- Monseigneur, par pitié… Dites-moi que… vous n’attendez personne d’autre ?

***

Le nouvel arrivant leur posait des difficultés ; des difficultés parfaitement surmontables. L’Oeil était en train de pulser d’une énergie dévorante alors qu’il absorbait des âmes, comme un trou noir aurait absorbé lumière et matière.

Les choses se déroulaient selon des critères rendant ses propres calculs compliqués, en partie à cause d’un vecteur instable et imprévisible : il ne comprenait pas ce que faisaient ses adversaires.

Eux qui avaient logiquement adopté une position défensive afin de contrer son arrivée en force étaient à présent en train de poursuivre les insectes nuisibles qu’ils désignaient sous le nom de « Tyranides », au mépris total de leur propre sécurité. Certes, l’arrivée de ce grand vaisseau primitif s’opposant à son Vaisseau-Tombe avait de quoi leur offrir un répit, mais cela ne serait jamais suffisant.

Contre les Nécrons, rien n’était jamais suffisant.

-Moisson…

Il avait prononcé ce mot sans s’en rendre compte. Sa volonté de servir ses dieux allait au-delà de sa programmation. Un être sans âme capable par-delà la mort de faire preuve d’une certaine forme de… ferveur ? Cela sonnait comme quelque chose d’absurde. Et cela n’importait guère. La seule existence d’entités comme ses dieux, les énergies impossibles du Warp, ou la présence de ces créatures parcourant la galaxie dans le but sans fin de dévorer toute vie… Tout cela était absurde.

Il n’avait pas à réfléchir au sens de l’existence ; il ne devait que la supprimer.

- Moisson… répéta-t-il de sa voix glaciale et métallique, ignorant ses pairs qui l’observaient et jugeaient chacun de ses résultats. Tout pour la Moisson !


***

Le sommeil. C’était tout ce qu’il parvenait à appréhender, toute autre notion était trop éloignée pour qu’il ne fasse ne serait-ce que l’effleurer du bout du doigt. Il avait tellement sommeil…

Quelque part en lui, une voix hurlait sa révolte contre cette seule pensée.

« Devoir ! » ; « Trahison ! » ; « Volonté ! »

Oui ; elle hurlait… Mais elle semblait tellement éloignée…

La douleur s’était imprimée dans son corps qu’elle semblait en faire partie intégrante, tant et si bien qu’il ne la sentait même plus. Il avait l’impression de n’être qu’une carcasse, un corps assemblé de papier mouillé ne demandant qu’à se déchirer sous la plus infime pression ; et il ne parvenait pas à s’en inquiéter.

En lui, la voix continuait de hurler des propos qu’il désirait saisir mais ne parvenait plus à entendre.

Il cligna des yeux, mortellement emporté par un épuisement qu’il pensait impossible et que seule la mort pourrait soulager. Derrière lui, il vit la gueule immense d’une créature qui n’aurait pas dû être là, et vers laquelle il se dirigeait lentement, prêt à être avalé. Il y eut une lumière orangée lui évoquant une douce chaleur, mais il ne pouvait en être sûr. Il n’avait que cligné des yeux.

***

- Adeptas Sororitas ! Vous marchez au nom de l’Ecclésiarchie ! hurla la sœur supérieure en abattant sa lame énergétique sur un guerrier nécron trop lent.
- A spiritu, dominatus, domine libra nos ! répondirent en cœur les membres des différentes escouades.

Partout dans les couloirs, sur la passerelle de commandement, dans les zones clef du vaisseau telles que les moteurs, l’arsenal interne, les systèmes d’armement, la scène se répétait.

Des nécrons se téléportaient avec une précision ridiculisant l’équivalent impérial de cette technologie. Ils tiraient sitôt arrivés, n’ayant besoin d’aucun temps d’adaptation concernant leur nouvel environnement. Donner la mort était pour eux un automatisme.

Partout s’entendaient le bruit des détonations des bolters et des fusils à pompe, les hurlements des blessés ou des mourants, ou encore, trop rarement, le fracas d’une carcasse métallique s’effondrant au sol.

Il s’agissait de guerriers Nécrons simples, pour la plupart, mais de temps en temps se manifestaient des escouades de combattants semblant plus robustes et massifs que leurs congénères ; leurs armes étaient également plus meurtrières. Sœur Tiamat en avait entendu parler : ils se faisaient appeler « immortels ».

La simple sœur tout juste sortie du rang des novices avait été sauvée plusieurs fois par son armure énergétique dont l’intégrité semblait sérieusement compromise. Elle avait déjà dû arracher son casque quand celui-ci avait perdu toutes ses fonctions sous une impulsion électrique étrange. Un pistolet bolter dans chaque main, elle mitraillait en hurlant le couloir devant elle en regardant ses munitions à charges réactives s’écraser sur les torses, les jambes, les épaules et les crânes de ces créatures qui ne semblaient même pas en souffrir véritablement.

Sa supérieure était encerclée mais bataillait comme une lionne, fière et magnifique dans le halo de flammes conféré par les armes purificatrices dont elle faisait usage à courte portée même au détriment de sa propre sécurité.

- Arrivez au corps à corps ! hurla-t-elle. Ils sont beaucoup plus faciles à abattre ainsi !
- Donnée… erronée… répondit une voix caverneuse.

Les Prétoriens du Dieu Noir venaient d’arriver, et en son nom, ils amenaient la nuit.

***

Talaran était lui aussi aux prises avec les Nécrons. Il les avait accueillis avec son flegme habituel, entouré de sa garde personnelle ainsi que de plusieurs hommes d’équipages bien armés. Leur rôle était de protéger les officiers de la chaine de commandement principale afin qu’ils puissent continuer à relayer les ordres de la capitainerie.

Talaran était un combattant autant qu’un animal politique ; son corps victime de nombreuses blessures après des décennies de lutte contre l’hérésie avait reçu de nombreuses améliorations cybernétiques mais également génétiques. Il disposait de quatre mécadendrites de combat jaillissant de son dos, ses deux bras avaient été renforcés par des prothèses bioniques intégrant pour l’un un bolter d’assaut, pour l’autre un modèle miniaturisé de poing énergétique, fleuron de ce que pouvaient offrir les prêtres de Mars.

Ses troupes d’élite faisaient honneur à leur nom en repoussant les ennemis avec une efficacité démontrant qu’ils n’avaient pas plus peur de la mort que de la douleur. Deux d’entre eux s’étaient déjà interposés entre leur maître et un tir qui aurait été probablement fatal.

L’un des monstrueux assemblages mécaniques qui brandissait un grand bâton garni de pointes crépitantes et gravé de symboles Xénos impies tendit son arme vers lui et une décharge en sortit avec force dans un son évoquant l’agonie d’une étoile. Et le seul garde du corps de Talaran qui eut le temps de voir ce qui se passait n’eut pas le temps d’intervenir.

Trois Bolts infernos partirent en réponse du bras du Seigneur inquisiteur et démembrèrent le Prétorien.
Talaran sourit d’un air abominablement sinistre. Il avait bien fait de voler ce champ de force sur le corps de l’archi-hérétique qui s’en servait avant qu’il ne l’abatte. Porté par un corrompu ou non, il était très efficace.

***

Il ignorait où il se trouvait. Il avait été avalé par les ténèbres. Ouvrir les yeux lui demandait trop d’efforts. Il n’en pouvait plus.

Il sentit, (ou devina), qu’on se saisissait de lui avec délicatesse et pourtant avec une certaine force. Il était placé en position assise. Doucement, il commença à se sentir plus léger, et plus découvert aussi. Lui enlevait-on son armure ?

« Son armure » ? Il avait une armure ? Que diable était « une armure » ?!

Des bribes de souvenirs morcelés parcouraient son esprit ravagé en même temps que des mains parcouraient ses protections pour l’en défaire. Il se sentit soudainement humide et une part de sa conscience lui revint, pour lui apprendre que le sang dont il était recouvert cessait peu à peu de couler.

Ses yeux continuaient à refuser de s’ouvrir. Il fallait pourtant qu’il sache !

Sa mémoire lui revenait par fragments et sa volonté suivait du même coup. Ses nerfs, son sang, ses forces ! Tout devait être mobilisé ! Il voulut hurler pour pousser son corps à se réveiller mais il n’en eut pas la force. Au prix d’un terrible effort son corps paralysé lui autorisa à ouvrir ses paupières.

Ce n’était certainement pas à cela qu’il s’attendait. La raison pour laquelle il voulut hurler fut soudainement très différente.

***

Ryanor, Tenaka et Ambrosius fulminaient de rage, mais ils étaient impuissants. Eux, ainsi que la douzaine de Gardes Impériaux qu’ils avaient pu sauver, étaient isolés dans un champ de force les confinant à l’infirmerie la plus proche des hangars. Ils en comprenaient malheureusement la raison.

Avoir été exposé si longtemps à des organismes Tyranides au sein même d’un de leur vaisseau signifiait qu’ils étaient recouverts de spores, de fluides, et de milliards de micro-organismes potentiellement infectieux. Leurs armures leur avaient été retirés et tous sans exceptions avaient été jetés dans des cuves de décontaminations contenant des liquides à haute température très fortement irritantes pour la peau et les yeux.

Les mortels avaient accepté leur sort sans rechigner, en partie parce qu’ils étaient presque tous inconscients et assez contusionnés pour faire penser qu’ils étaient devenus des blessures avec des membres autour. L’un d’entre eux avait eu son respirateur endommagé pendant les combats ; un autre avait reçu une griffure directe. Ils avaient été abattus sur place ; les autres ne respiraient encore que parce qu’ils avaient eu la chance miraculeuse d’échapper aux combats à temps sans subir de dommage.

Dans l’intégralité des zones où ils étaient passés, des serviteurs lobotomisés passaient des substances acides sur le sol, les murs, et le plafond, n’oubliant pas le moindre recoin, noyant littéralement les zones concernées de produit tandis que les filtres à air régulant l’oxygène avaient été reprogrammés pour carboniser tout ce qu’ils aspireraient.

Tous étaient éreintés, contusionnés, avec des membres brisés et tous voulaient pourtant se battre, Gardes Impériaux inclus. Le vaisseau sur lequel ils se trouvaient était victime d’un abordage. Ils le savaient, tout comme ils savaient qu’ils résistaient bien.

Ils savaient également que résister contre les Nécrons n’était pas suffisant.

***

Plus de morts, plus de vaisseaux, plus d’âmes ! A travers l’Oeil ils devinaient tous la satisfaction de leur maître divin qui se gorgeait du plus succulent des mets. Ils gagnaient ; rien, absolument rien ni personne dans cet univers ne pouvaient faire quoi que ce soit pour qu’il en soit autrement.

Les corps de leurs troupes d’abordage qui ne parvenaient pas à s’autoréparer revenaient ici, au plus profond de leurs cales, où ils étaient immédiatement pris en charge par des millions de nanoscarabées et des dizaines de mécarachnides. Ils pouvaient repartir au combat quelques dizaines de minutes après avoir été vaincus. Qui pouvait donc s’opposer à eux ?

- Nous sommes la mort.
- Et avec elle vient la nuit, répondirent en cœur les seigneurs de cette sombre race qui assistaient à la bataille pour se gorger de ses données et les ajouter à leurs connaissances tactiques immédiates.

C’était comme s’ils livraient chacun cette bataille en personne, partageant en une seconde mille pensées et analyses se recoupant avec leurs expériences touchant l’éternité d’une existence consacrée au massacre. Seul celui qui dirigeait effectivement les combats était exclu de cette communion. C’étaient ses protocoles tactiques qui faisaient l’objet d’un test après tout.

Tous analysaient, corrigeait, interprétaient… Tous le jugeaient. Et personne dans la pièce ne manquait d’objectivité, car la duperie était réservée aux ennemis. Même leur maître à tous le reconnaissait : la capacité de son subordonné à commettre des horreurs méritait sans nul doute le qualificatif suivant : efficace.


***

- Monseigneur, dit en haletant le second de Talaran, j’ignore ce que vous réservez aux Xénos, mais à ce rythme notre arrivée ne sera pas suffisante. Nous leur faisons mal, mais pas assez. Et au risque de me répéter, certains d’entre eux s’autoréparent ! Je vous sers depuis plus de dix ans, je sais que vous avez toujours un dernier atout dans votre manche, mais je me permets respectueusement d’estimer qu’il est temps de le jouer. Rien ne garantit que nous allons pouvoir repousser la prochaine vague. Nous avons déjà perdu…
- Dix-sept hommes de quart, deux officiers supérieurs, six gardes d’élite, cinq serviteurs d’arme, vingt-quatre matelots… Dois-je continuer la liste des vétilles que nous avons perdues, lieutenant ? Vous avez vos ordres. Vos interrogations et suggestions ne sont pas les bienvenues.
- Bien, monseigneur.

La voix de l’officier témoignait qu’il n’était absolument pas rassuré par la froide détermination de son seigneur. Mais comme Talaran l’avait dit, il avait ses ordres. Un rapide rapport leur parvint par le transmetteur principal pour leur signaler que les restes de la flotte de Liuke et Dac’Tyr parvenaient à harceler les vaisseaux Tyranides efficacement. Ils pourraient les avoir à l’usure, si les nécrons se décidaient à les laisser. Et rien ne le laissait présager.

Face au carnage sur la passerelle de commandement, Talaran était seul à sourire.

***

Un être sans âme peut-il ressentir la fureur ?

Pourquoi une entité née d’une étoile n’apporterait-elle que les ténèbres ?

Quelle était l’ironie de voir une espèce entière ayant conquis la science, la galaxie, d’autres dimensions, devenir la plus grande moissonneuse d’un élément dont elle s’était volontairement départie ?

Elle l’ignorait. L’Adeptas Sororitas n’était pas là pour philosopher, mais elle ne pouvait s’empêcher de voir son esprit perturbé par ces considérations.

Elle vit sœur Onild s’effondrer, un trou en travers du thorax assez large pour qu’on puisse voir au travers ; sœur Tae répliqua et défonçant le torse métallique de son assaillant à grands coups de lame. Sa ferveur était une inspiration. Elle pourrait sans doute devenir Sœur Supérieure un jour. Non. Elle ne le pourrait plus, la lame qui la faucha en deux venait de la priver de ce destin, et de tous les autres.

Cette scène était… banale ?

Quelle portée dramatique pouvait bien receler le fait de voir des personnes ayant voué leur existence à la guerre mourir ?

Les Nécrons, avec leurs visages tous plus grotesquement horrifiques les uns que les autres, semblaient incarner la mort elle-même, venue chercher son lot de victimes. La guerre, c’était tuer et finir par mourir. Rien ni personne ne survit à la vie ; c’était la triste réalité que chaque médecin apprend tôt ou tard : « Si doué que tu sois, tu ne fais que gagner du temps. » Certaines personnes s’exposent plus à la mort que d’autres. Les soldats sont les plus touchés par cette triste maxime. Les sœurs de batailles étaient des soldats. Et la mort était là.
Elle… Elle n’était qu’une petite anonyme, tout juste revêtue de son armure, fière de sa voix, fière d’être ici, et fière de combattre pour un idéal qui n’était pas juste un aveuglement fanatique. Si les inexorables Nécrons étaient la mort, l’humanité n’était-elle pas l’allégorie de la vie ? Qui se bat, se multiplie, s’améliore et s’autodétruit pour recommencer ?

Un nouveau groupe fut téléporté à quelques dizaines de mètres d’elle à peine ; elles allaient être prises dans un tir croisé malgré l’aide et tous les efforts des brigades anti-abordage.

Défonçant un thorax d’un large coup d’épée énergétique elle ramassa une charge de démolition tombée d’un train de munitions et calcula mentalement la force qu’aurait l’explosion, les risques que d’autres charges soient touchées, provoquant ainsi une réaction en chaine… Il fallait agir vite.

Elle détermina rapidement le risque moindre par rapport à là où elle comptait se rendre.

Elle laissa choir sa lame et s’empara de la charge ainsi que du boitier d’activation, puis se précipita sur la masse de métal qu’incarnaient ses adversaires tous plus massifs les uns que les autres.

- Ma sœur, que fais-tu, demanda la Sœur Supérieure en la regardant d’un air authentiquement angoissé.
- Je gagne… du temps, dit la jeune femme en souriant, avant de se précipiter seule vers la « mort incarnée ».

***

- Monseigneur, dit doucement Xiado Tinelmos, quoiqu’il arrive, servir avec vous fut un honneur. Et également le pire choix de carrière possible de cette putain de galaxie.

Talaran ne répondit pas, son sourire sinistre refusant de quitter son visage. Ils profitaient d’un très bref répit dans les combats, le timing était parfait. Il ne semblait même pas remarquer que son lieutenant avait un bras arraché et un garrot posé à la va-vite. Les Nécrons étaient exactement là où il le voulait.

- Mettez-moi en communication avec le Vaisseau-Tombe, demanda-t-il laconiquement.
- Pardon ?

L’officier des communications du Vaisseau Noir était un vétéran aguerri et un habitué des situations incongrues ; il ne posait jamais de questions autres que celles pouvant l’aider à mieux accomplir son devoir. Des demandes de précision la plupart du temps. Cette expression de surprise était une première depuis son assignation ici.

- Émettez sur toutes les fréquences possibles et imaginables, transmettez ma voix, mon image, tout ! Arrangez-vous pour qu’ils entendent ce que l’Ordo Xenos a à leur dire.

L’intéressé ne répondit rien. L’ordre était clair, et il savait que certains de ses collègues avaient pris un bolt en plein crâne pour ne pas avoir été assez prompts à obéir.

- Suis-je en liaison avec eux major ?
- J’émets sur tout ce qu’il est possible d’émettre, monseigneur. S’ils ne nous reçoivent pas, c’est qu’ils en sont incapables eux-mêmes. Nos échanges de tir et la saturation du bouclier perturbent cependant l’émission de…
- Silence en ce cas.

Il se tourna vers l’écran principal. Pour l’heure, il n’y avait pas de nouvelles téléportations dans cette partie du bâtiment.

- Messieurs, enfin… J’imagine… dit-il d’un air sinistrement amusé. Je ne prétends pas comprendre votre race dégénérée et honnie, mais aujourd’hui je sais que vous avez perdu. Vous avez servi nos desseins et démontré que vous étiez nettement moins imprévisibles que ce que nous pensions. Il ne fait aucun doute que vous pouvez être battus.

Il s’apprêtait à continuer mais le vaisseau fut secoué par diverses explosions internes et divers impacts sur la coque. Voir Talaran parler ainsi calmement était surréaliste.

- Néanmoins et par soucis d’épargner ma flotte, je consens à vous laisser partir. Nul doute que nous nous retrouverons quand je viendrai écraser vos mondes sous ma botte et livrer vos carcasses aux trous noirs des soleils qui périrent il y a longtemps. Voyez-vous…

Talaran ne put terminer son discours.

Des dizaines de signaux de sortie Warp arrivèrent presque au même instant, déchirant le vide de l’espace comme un hématome entachant la réalité. Des vaisseaux, des dizaines de vaisseaux de petite taille arrivaient, entourant un édifice titanesque qui se dirigeait droit vers le centre du champ de bataille.

L’Archimagos Explorator Byzantia venait remplir sa part de marché en échange d’une amnistie avec les partisans de Talaran, et les membres de la Deathwatch. Sa flotte privée lourdement modifiée semblait impatiente de se mêler aux combats.

La flotte Nécron était encore vaillante mais lourdement endommagée, amputée d’une grande partie de ses forces, et surtout, elle avait déjà accompli ses objectifs. Rester ici à s’acharner serait contre-productif.

- Vous n’êtes pas seuls à pouvoir faire des calculs, dit Talaran d’un air glacial et déterminé.

***

La réalité venait de disparaître au profit de quelque chose de plus sombre. Ses forces refusaient de lui revenir, et ses yeux de se fermer. La douleur qui s’était si bien fondue à son essence était à présent à la frontière de ses pensées, présente, mais moins envahissante.

Ses souvenirs qui lui revenaient par bribes et fragments se confondaient avec des hallucinations révoltantes.
Il ne pouvait pas bouger. Il n’en avait peut-être même pas l’envie. Bouger pour faire quoi ? Se battre ? Contre… ça ?

Ils étaient trois, et ils le regardaient, ce qui était impossible, car leurs yeux étaient inexistants.

Lui, il refusait de seulement battre des paupières quitte à s’abimer la cornée en gravant dans son esprit brisé par la douleur et la perte de sang l’image qu’il avait sous les yeux. Des ombres qui devenaient transparentes, puis aussi concrètes que le métal du siège où il était assis, maintenu par des câbles. Ils bougeaient avec une économie de mouvement et une efficacité qui lui rappelaient de biens mauvais souvenirs. Spectres, confondus avec la brume d’une antimatière ayant pris vie, ils semblaient passer d’une dimension à l’autre presque par accident ; sur leurs armures massives se voyaient des flammes et des os. Ils ne parlaient pas. Ils n’avaient pas réagi une seconde quand il avait hurlé. Ils ne l’avaient même pas regardé. Non. Ils s’étaient contentés de continuer à interrompre le flot de sang des plaies qui l’auraient condamné à une mort lente, car sa constitution aurait tout fait pour qu’il se remette même si c’était impossible. A la seconde où il avait arrêté de saigner, ils l’avaient sanglé sur ce siège et placés à côté de lui les morceaux de son équipement en miette.

Il les regarda, une dernière fois, jurant qu’il n’était pas fou, et gravant dans le marbre du plus pur des souvenirs l’image de ces impossibilités concrètes qui lui ressemblaient tant. Il nota chaque détail ; les morceaux d’os qui ressortaient vraiment de leur armure, en particulier pour le crâne de l’un d’entre eux faisant penser au masque sur le heaume d’un chapelain, mais qui était bien réel. Il attacha une importance toute particulière au feu qui brillait autour d’eux et en eux, particulièrement dans des orbites qui auraient été vides sans ce feu surnaturel également peint sur certaines parties de leur armure.

- Qui… parvint-il à articuler au prix d’un ultime effort.

Il n’y eut pas de réponse. Juste une dernière hallucination. Celle d’un faucon embrasé.

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeMer 18 Mai - 19:59

Tiens les Firehawk, ou plutôt la légion des damnés, je me demande ce qu'ils viennent faire là. Je suppose que c'est Wulfric qu'ils ont récupérer.

Sinon j'ai bien aimé "l’atterrissage" des Arvus.
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 1:36

En toute honnêteté après relecture, ce chapitre n'est pas mon préféré dirons nous. J'espère que les autres l'aimeront quand-même ^^

Aucun autre commentaire mon gaga ?

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Crimson First
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 5:38

Snif... Sa ne meurt jamais ces saletés de fils de Russ?? Même une explosion de navète quoi. Parcontre faudra que tu m'expliques comment il a survecu car je suis... Perplex. Sinon très bon chapitre. Toujours aussi prenant, j'ai même pas eux besoin de relire les autres chapitres pour me souvenir de l'histoire
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Artefact
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 9:54

Salut!

"sœur Tae répliqua et défonçant le torse" -> Tae répliqua EN défonçant le torse

Toujours aussi sympa à lire, immersif et tout, ce chapitre est très bien.

Concernant le grand blessé non identifié, pour le moment j'ai plus pensé à Azador, la description ne me faisant pas penser au Space Wolf. Bon, c'est vrai que vu sa situation, et son état, les éléments caractéristiques ne peuvent guère se manifester.

Merci aux soeurs d'être venues mourir eheheh

Par contre non, je refuse que Talaran gagne! Je veux voir son sourire de satisfaction abandonner son visage pour y afficher la défaite!

Ca commence a sentir la vraie fin pour tout le monde, hâte de lire la suite! D'autant plus avec l'arrivée de Byzantia. Peut-être parce que rien que ce nom me fait rêver tant sa connotation historique est forte pour moi. En tout cas son arrivée était très impressionnante, j'ai cru que tu allais décrire un vaisseau de classe Imperator.

Aller Farmace, tu y es presque, ne faiblis pas ^^
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 12:39

Merci de vos commentaires à tous les deux ^^ Je suis vraiment heureux d'avoir eu des gens qui auront suivi cette histoire jusqu'au bout. On en aura perdu quelques uns en chemin mais je suis déjà vraiment content de vous voir ici à l'avant dernier chapitre (il y aura probablement un petit épilogue aussi Wink )

Le 32 arrivera d'ici quelques semaines !

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 20:26

Farmace a écrit:
En toute honnêteté après relecture, ce chapitre n'est pas mon préféré dirons nous. J'espère que les autres l'aimeront quand-même ^^

Aucun autre commentaire mon gaga ?

Bah sans vouloir te vexer, moi non plus c'est pas mon préférer, mais j'avais du mal à expliquer pourquoi.

Je pense que ça fait un peu "déjà vu" par rapport aux chapitres précédent. On se bat dans l'espace et dans les vaisseaux depuis déjà un moment, les coups les plus spectaculaire (La grosse arme du vaisseau nécron dont j'ai oublié le nom, l'implosion ...) ont déjà eu lieu.

Par contre l'arrivé des Arvus est vraiment sympa.

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 22:41

Moi je ne suis pas d'accord !
Ce chapitre est égal aux autres !
L'action est toujours très présente, et les rebondissements haletants.
A la lecture on se retrouve dans les coursives des vaisseaux avec les protagonistes ... ou dans l'espace avec un corps dérivant.
Bref pour ma par je suis à fond dedans Very Happy

Encore un très bon chapitre Monsieur !!
Merci beaucoup. cheers

Vivement la suite
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mesmero
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeVen 20 Mai - 0:29

Je ferais un commentaire plus développé plus tard. Pour le moment quelque remarques:
la douleur s’était imprimée dans son corps qu’elle semblait en faire partie intégrante

il ne manque pas un "tant" avant "imprimé"?

Et ensuite, de ce que j'en ai compris niveau lore tes nécrons se placent dans le fluff actuel mais en ayant choisi de poursuivre la vénération des C'tan c'est ça? Si oui je trouve surprenant que des prétoriens du triarcat se joignent à eux. Alors qu'ils représente l'autorité du roi silencieux face aux C'tan.

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeVen 20 Mai - 1:41

Je vois ce que tu veux dire Galdros. En fait il faut prendre ce chapitre comme la bataille de la Porte Noire à la fin du Seigneur des Anneaux. Elle est loin d'être aussi épique que la bataille des Champs du Pelenor devant Minas Tirith mais elle est indispensable malgré tout pour permettre aux héros isolés de continuer vers leur but final. Là c'est un peu la même chose : comme tu le soulignes, on a déjà eu tout ça, et même si je fais tout ce que je peux pour que les scènes s'enchainent vite et qu'on garde un peu de Epicness, les effets ne sont pas les mêmes.

Pour l'arrivée des Arvus je me suis fait plaisir effectivement ^^

Merci beaucoup Elegost, je suis vraiment content que des personnes continuent d'apprécie jusqu'au bout ^^

Mes : Oui effectivement il manque un tant, merci je corrige ça vite !

Concernant ta remarque tu as à 100% raison à un détail près : ce sont des prétoriens privés du seigneur, sa garde personnelle, dont la technologie est calquée sur celle du Triarcat, mais je n'avais prévu d'en parler qu'au dernier chapitre en petite note de précision ^^

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeDim 12 Juin - 23:57

Si je vous dit que le prochain (ET DERNIER) chapitre est presque prêt, et qu'il devrait être un peu plus long que les autres, ça vous inspirerait quoi ? Very Happy

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeLun 13 Juin - 2:28

Pas encore prêt, c'est un scandale, j'exige un remboursement. C'est qu'il m'a couter cher ce livre.

Plus sérieusement (mais pas trop quand même), j'ai hâte de voir s'il finit comme je l'avais deviné.
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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitimeLun 13 Juin - 9:41

Je ne veux pas donner de faux espoirs mais à priori c'est pour ce soir Wink

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MessageSujet: Re: Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent   Par le Mal Chapitre 31 : Car Même les Soleils Meurent I_icon_minitime

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